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Attention tout ses animeaux son en voix de disparition .

Albatros (Diomedea exulans)
Vulnérable

C'est l'une des seize espèces d'albatros identifiées comme étant globalement menacées dans la Liste rouge 2000 - contre trois seulement en 1996. On estime à environ 28 000 le nombre actuel des spécimens adultes. Nichant sur quatre îles et archipels subarctiques très distants les uns des autres, ils essaiment très largement à travers les mers australes. Bien que sa population soit relativement importante et qu'elle se reproduise en toute sécurité, l'espèce subit des pertes importantes du fait de la pêche, car de nombreux oiseaux restent accrochés aux hameçons et se noient en tentant de saisir les appâts. Les observations effectuées sur les deux sites de reproduction les mieux surveillés confirment que cette espèce d'albatros, comme d'autres espèces de sa famille, décline lentement mais sûrement. BirdLife International a lancé une campagne intitulée "Save the Albatros: Keeping the World's Seabirds off the Hook" qui vise à réduire les prises accidentelles d'oiseaux de mer en promouvant l'application de mesures adéquates dans toutes les pêcheries, notamment par le biais de mécanismes intergouvernementaux.

 

Aigle des Philippines (Pithecophaga jefferyi)
Gravement menacé d'extinction

Depuis les années 1960, des mises en garde énergiques et répétées ont été lancées concernant le risque d'extinction qui pèse sur l'aigle des Philippines, dont la maigre population décline à un rythme alarmant. Confrontée à de multiples menaces, dont la progressive disparition de son habitat forestier, cette espèce ne compterait plus que 350 à 650 spécimens, contre 6 000 environ à l'origine. Diverses initiatives de conservation ont été mises en oeuvre, y compris l'adoption de lois prohibant la chasse, la protection des nids, des activités de surveillance, des campagnes publiques de sensibilisation et des programmes d'élevage en captivité. Un projet pilote visant à atténuer les pressions sur l'habitat naturel de l'espèce tout en améliorant les ressources économiques locales a été lancé avec succès. Mais seule la réalisation d'un programme complet de conservation de la forêt pourra garantir la survie de l'aigle des Philippines ainsi que des vingt-sept autres espèces menacées d'oiseaux des forêts qui vivent dans les mêmes régions.

 

"Tortue-boîte" d'Asie du Sud (huit espèces Cuora menacées d'extinction)

Les terrapènes - ou "tortues-boîtes" - d'Asie du Sud sont des espèces d'eau douce largement répandues du Bangladesh à l'ouest jusqu'au Japon à l'est. De récentes réévaluations ont révélé que huit des neuf espèces répertoriées sont aujourd'hui menacées (six "Gravement menacées", une "Menacée" et une "Vulnérable" selon les critères de la Liste rouge). Si la perte d'habitat touche la plupart des espèces, la principale cause de leur déclin réside toutefois dans les importants prélèvements effectués pour répondre à la demande des marchés alimentaires et pharmaceutiques asiatiques, notamment chinois. Au cours de la dernière décennie, ce commerce se serait élevé à des centaines de milliers de spécimens. La capture et l'exportation de certaines espèces sont prohibées sur quelques-uns de leurs territoires, mais il semble que la loi ne soit pas toujours scrupuleusement appliquée.

 

Lynx d'Espagne (Lynx pardinus)
Menacé d'extinction

Le lynx d'Espagne, restreint à la péninsule ibérique, est l'une des espèces animales les plus menacées au monde et le plus menacé des chats sauvages. On estime qu'il n'en reste que 600 spécimens environ, principalement en Espagne, et leur population est extrêmement fragmentée - seuls deux groupes seraient suffisamment importants pour avoir des chances de survie à long terme. Jadis très abondant dans toute la péninsule, le lynx d'Espagne, dont la taille est deux fois moindre que celle de son cousin eurasien, a vu son habitat fondre à cause du développement, en particulier agricole. Et l'introduction de la myxomatose afin de réduire la population des lapins, qui constituent l'essentiel du régime alimentaire du lynx, a accéléré de façon dramatique le déclin de l'espèce. En outre, bien que les lynx ne soient pas chassés, beaucoup meurent en tombant dans des pièges destinés aux lapins ou en traversant les routes. Légalement protégé, cet animal est présent dans certaines réserves où des mesures sont prises en vue d'augmenter la population des lapins. Après plusieurs années d'échecs répétés, de nouvelles tentatives ont été lancées pour élever le lynx en captivité en vue de sa réintroduction.

 

Sarracénie des jonchaies d'Alabama (Sarracenia rubra alabamensis)
Gravement menacé d'extinction

Inscrite sur la liste des espèces menacées aux Etats-Unis, la sarracénie des jonchaies d'Alabama est présente sur douze sites seulement de trois comtés du centre de l'Alabama. De nombreux Etats américains ont perdu une part importante de leurs zones humides au cours des 200 dernières années. En Alabama, la perte dépasse 50% et de nombreuses espèces de zones humides ont enregistré un grave déclin, y compris les sarracénies, qu'on ne trouve qu'aux Etats-Unis. Ce groupe est menacé également par l'envahissement d'autres espèces, par les herbicides, par l'excès de cueillette et par le drainage des marais qui constituent son habitat naturel. A l'origine, la sarracénie des jonchaies d'Alabama était présente sur vingt-huit sites des trois mêmes comtés. Quatre des douze sites restants comptent des populations atteignant jusqu'à 300 plantes, les autres n'en comptent pas plus d'une cinquantaine. Des efforts sont en cours pour tenter de restaurer les habitats dégradés, dans le cadre d'une coopération à long terme entre diverses agences privées et publiques, au nombre desquelles l'Atlanta Botanical Garden, Nature Conservancy, le Fish and Wildlife Service des Etats-Unis et l'Alabama Heritage Program.

 

Mandrinette (Hibiscus fragilis)
Gravement menacé d'extinction

La mandrinette, un magnifique buisson aux fleurs rouges, n'est présente que sur les flancs escarpés de deux montagnes de l'île Maurice, dans l'océan Indien. L'espèce, dont on connaissait une seule population d'une vingtaine de plantes adultes concentrées dans un secteur restreint, ne se régénère pas, vraisemblablement à cause de la concurrence d'espèces introduites. Une seconde population de vingt-six plantes a été découverte récemment au sommet du Morne Brabant, dans une zone également dégradée par des espèces envahissantes. Heureusement, la mandrinette se développe bien à partir de boutures et peut être propagée artificiellement. En outre, elle s'hybride facilement avec la variété cultivée Hibiscus rosa-sinensis et pourrait donc servir de base à d'intéressants croisements, au risque toutefois d'une menace supplémentaire pour l'espèce. En réalité, l'unique espoir de survie consiste à préserver les deux populations sauvages connues en éliminant les espèces parasites et en replantant artificiellement les zones concernées selon les besoins. Il est donc urgent de protéger les populations existantes et de trouver un autre site "sûr" où cultiver la mandrinette, à bonne distance des variétés d'hibiscus introduites.

 

Alligator de Chine (Alligator sinensis)
Gravement menacé d'extinction

L'alligator chinois est l'un des crocodiliens (crocodiles, alligators et caïmans) les plus menacés du monde. Relativement petit (il ne dépasse guère 2 m), il habite des zones humides du bassin inférieur du Yangtze où les populations humaines sont denses et l'agriculture intensive. Très discret, il hiberne une grande partie de l'année dans des terriers. Les principaux dangers qui le menacent résident dans la destruction de son habitat et dans son extermination par les cultivateurs, qui le chassent en raison des dégâts causés par les galeries qu'il creuse sous le sol. La Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN a attiré l'attention des autorités chinoises sur le risque d'extinction de cet animal et un plan de conservation est maintenant à l'étude.

 

Antilope du Tibet (Pantholops hodgsonii)
Menacé d'extinction

L'antilope du Tibet, ou "chiru", est originaire du Plateau tibétain (Chine) ainsi que de petites régions du nord de l'Inde et de l'ouest du Népal. Elle est illégalement chassée pour sa laine, connue sur les marchés internationaux sous le nom de "shahtoosh". Considérée comme l'une des fibres animales les plus raffinées au monde, celle-ci sert depuis les années 1980 à la confection de châles et écharpes très prisés dans les pays occidentaux. La demande de shahtoosh a encouragé le braconnage et favorise un lucratif commerce qui continue de se développer en dépit des efforts de conservation et de surveillance du gouvernement chinois. Il y a 40 à 50 ans seulement, on estime que 500 000 à 1 million d'individus s'ébattaient sur le Plateau. Aujourd'hui, ils ne sont peut-être plus que 65 000 à 75 000.

 

Loutre géante du Brésil (Pteronura brasiliensis)
Menacé d'extinction

La loutre du Brésil est la plus grande des treize espèces connues. On la rencontre uniquement dans les forêts pluviales et les zones humides d'Amérique du Sud, où elle habite les grandes rivières, les lacs et les marais. Sa distribution s'est réduite de manière dramatique - on pense qu'elle a déjà totalement disparu d'Uruguay et d'Argentine. Traditionnellement chassée pour sa fourrure, elle est désormais menacée également par la colonisation humaine accrue des plaines tropicales de la forêt pluviale, dont la destruction accélère l'érosion des sols et diminue les ressources alimentaires de l'espèce. La loutre géante pâtit en outre de la surpêche, du braconnage, des activités minières ainsi que de la pollution de l'eau et du sol.

 

Colobe rouge de Miss Waldron (Procolobus badius waldroni)
Gravement menacé d'extinction

De tous les primates, le colobe rouge de Miss Waldron pourrait bien être le plus proche de l'extinction. Le spécimen original de cet animal fut découvert en 1933 au Ghana occidental par Willoughby Lowe, qui lui donna le nom de sa compagne d'expédition. On pense qu'il vivait jadis aussi bien en Côte d'Ivoire qu'au Ghana, mais de récentes recherches conduites dans la région n'ont pas permis de localiser la moindre population. Elles ont en revanche mis en évidence des prises significatives. Certains primatologues estiment que le dernier endroit où l'on puisse espérer retrouver une population de colobes rouges de Miss Waldron est la forêt entourant la lagune d'Ehi, au sud-est de la Côte d'Ivoire. Conservation International a décidé de contribuer à la mise sur pied d'une expédition dans cette région. Si celle-ci ne donne pas de résultats probants, le colobe rouge de Miss Waldron pourrait bien être l'unique primate à s'être éteint durant le XXe siècle.

 

Gorille de Cross River (Gorilla gorilla diehli)
Gravement menacé d'extinction

C'est la plus négligée et la plus menacée des sous-espèces de gorilles. Initialement répertoriée comme espèce distincte en 1904 sous le nom de Gorilla diehli, elle a été ultérieurement reléguée au statut de sous-espèce et classée avec d'autres gorilles d'Afrique occidentale dans la sous-espèce Gorilla gorilla gorilla. Deux récentes études indépendantes ont toutefois démontré que le gorille de Cross River mériterait d'être reconnu comme une sous-espèce distincte. Sa population est en effet limitée aux collines de forêt dense de la frontière entre le Nigeria et le Cameroun, soit à plus de 250 km de la population la plus proche de gorilles des plaines. On estime qu'il en reste entre 150 et 200 spécimens, répartis en cinq groupes ou davantage. Dans cette région caractérisée par une tradition très ancienne de commerce de viande sauvage, chaque sous-population continue d'être chassée, seule celle du Cross River National Park, au Nigeria, étant officiellement protégée. Mais des efforts sont en cours en vue d'améliorer la protection des autres groupes et d'établir un programme de conservation transfrontière.

 

Roussette de l'Ile Bonin (Pteropus pselaphon) -
Gravement menacé d'extinction

Cette espèce, classée Vulnérable en 1996, est aujourd'hui Gravement menacée d'extinction. On ne la trouve plus qu'en petits nombres sur une poignée d'îlots reculés de l'archipel japonais des Ogasawara (Bonin). De janvier à avril, les roussettes de Bonin forment de vastes camps permanents sur l'île de Titi-jima. Environ 30 minutes après le coucher du soleil, elles se rassemblent en grands groupes bruyants avant de s'envoler vers leurs sites d'alimentation. Elles sont alors très actives pendant deux à trois heures, mangeant et nouant des contacts avant de se disperser pour regagner leurs nichoirs juste avant l'aube. Le changement de catégorie tient en partie au fait que de nouvelles données ont été recueillies, mais il résulte aussi des pertes dues à la chasse et à la réduction de l'habitat consécutive au déboisement des îles.

 

Loutre de mer (Enhydra lutris)
Menacé d'extinction

La loutre de mer a décliné de façon dramatique dans l'ouest de l'Alaska (90%) et dans des proportions moindres, mais néanmoins importantes, en Californie et en Fédération de Russie. Cette espèce fréquente le littoral du Pacifique nord, de la côte septentrionale de Hokkaido (Japon) à l'Alaska et jusqu'à l'île de San Nicolas au sud de la Californie. Pollution pétrolière, baleines prédatrices, braconnage (Fédération de Russie) et pêcheries comptent parmi les principales menaces qui pèsent sur cette espèce.

 

Dauphin d'Hector (Cephalorhynchus hectori)
Menacé d'extinction

Le dauphin d'Hector ne se rencontre que dans les eaux néo-zélandaises et sa population est fragmentée en au moins trois sous-populations régionales. Les filets maillants représentent le principal danger pour cette espèce, qui est également menacée par la pollution, la maladie, la modification de l'habitat et par les collisions avec des bateaux. En outre, le dauphin d'Hector stocke diverses substances chimiques d'origine humaine parmi lesquelles le DDT, les PCB et les dioxines, qui pourraient être responsables d'une baisse de fécondité. A ce jour, un seul sanctuaire a été créé autour de la péninsule de Banks, afin de limiter l'impact des filets maillants.

 

Fossa (Cryptoprocta ferox)
Menacé d'extinction

Le fossa est une sorte de mangouste qui habite les forêts pluviales de Madagascar. Classé Vulnérable en 1996, il est aujourd'hui menacé d'extinction. Sa population décline à cause de la perte d'habitat (le déboisement à Madagascar constitue un sérieux problème pour de nombreuses espèces) et parce qu'il est chassé en tant que mangeur de poules. La population totale, fragmentée, est évaluée à moins de 2 500 adultes.

 

Poisson scie commun (Pristis pristis)
Gravement menacé d'extinction

De Menacé en 1996, le poisson scie commun a été reclassé "Gravement menacé d'extinction". Jadis courant en Méditerranée et dans l'Atlantique oriental, ce grand animal a aujourd'hui totalement disparu d'Europe et de la Méditerranée, comme toutes les autres espèces de poissons scie. Sa situation en Afrique de l'Ouest n'est pas connue, mais, compte tenu de son extrême vulnérabilité aux prises accidentelles, on pense qu'il a été pratiquement éliminé dans les régions où les pêcheries de requins ont renforcé leur activité. A défaut d'une intervention rapide, il est à craindre que le poisson scie commun ne s'éteigne définitivement.

 

Poisson-guitare brésilien (Rhinobatos horkeli)
Gravement menacé d'extinction

Le poisson-guitare brésilien, une espèce de raie fréquentant la côte du sud du Brésil, peut mesurer jusqu'à 142 cm de longueur. Victime de la surpêche, sa population a décliné de 96% entre 1984 et 1994. Son extrême vulnérabilité tient au fait que les femelles fécondées, les mâles adultes et les jeunes individus se concentrent dans les zones proches du littoral où la pêche est la plus intensive. Les jeunes poissons sont capturés à l'âge de quatre ans, soit deux à trois ans avant la maturité. Et, du fait que les pêcheries locales ne dépendent pas exclusivement du poisson-guitare, la quasi-disparition de ce dernier n'empêchera pas la poursuite de l'activité. Le risque est donc grand que cette espèce s'éteigne définitivement dans un proche avenir.

 

Requin-baleine (Rhincodon typus)
Vulnérable

Le requin-baleine est le plus grand des poissons; pourtant, il reste mal connu. Cet énorme animal, relativement rare, se meut paresseusement dans les eaux tropicales et tempérées chaudes. On sait qu'il effectue des migrations extrêmement longues. Son déclin résulte principalement de la pêche au harpon pratiquée dans les pays où se rencontrent des concentrations localisées de l'espèce. Il arrive aussi qu'il soit victime de prises accidentelles dans d'autres pêcheries. Ces dernières années, le requin-baleine est devenu une vedette de la plongée de loisir.

 

Bois d'agar, bois d'aigle, gaharu, bois d'aloès (Aquilaria malaccensis)
Vulnérable

Ce ne sont là que quelques-uns des noms usuels du bois de coeur résineux, parfumé et très recherché fourni par l'Aquilaria malaccensis et d'autres espèces du genre Aquilaria, qu'on trouve en Asie, notamment en Inde, en Indonésie et en Malaisie. La diversité de ses appellations est le reflet des utilisations très variées dont il fait l'objet depuis des milliers d'années, dans de nombreuses parties du monde. Ses applications en médecine traditionnelle sont mentionnées dès le VIIIe siècle et les premiers témoignages de son commerce international remontent au XIIIe siècle. L'agar est présent dans les pharmacopées traditionnelles du Tibet et d'Asie orientale, et il est employé sous forme d'huile et d'encens au Moyen-Orient. De nos jours, il est exploité de manière intensive, mais la demande excède largement les réserves disponibles. Les simples copeaux et autres chutes de bois se vendent jusqu'à plusieurs milliers de dollars américains le kilo. Produite en réaction à une blessure ou à une infection fongique, la résine parfumée qui imbibe le coeur de l'arbre est particulièrement convoitée - sa quête cause à elle seule l'abattage de nombreux Aquilaria. De manière générale, la forte valeur marchande des produits de cette espèce encourage les coupes et le commerce illégaux dans plusieurs pays. Huit variétés figurent déjà dans la catégorie des espèces menacées d'extinction de la Liste rouge 2000 - dont six sont considérées en danger de surexploitation. Si des mesures ne sont pas prises pour limiter les coupes et le commerce, les populations d'Aquilaria vont continuer de décliner.

 

Esturgeon (Acipenseriformes - diverses espèces)

Les esturgeons sont une ressource unique et précieuse, sur le plan tant biologique qu'économique. Héritiers d'une branche très ancienne des poissons, ils ont fourni des informations irremplaçables sur l'évolution de ces animaux. Certaines espèces vivent jusqu'à 100 ans, ne parvenant à l'âge adulte qu'à 25 ans, et atteignent des tailles imposantes. Les esturgeons jouent aussi un rôle crucial pour l'équilibre écologique des rivières et lacs qu'ils habitent. Le caviar produit par de nombreuses variétés représente une ressource économique substantielle et leur chair est également très recherchée. Les espèces nord-américaines avaient été pratiquement éliminées par la surexploitation au siècle dernier, mais, après plusieurs années de protection très rigoureuse, elles commencent à se reconstituer. En Europe occidentale, l'esturgeon a quasiment disparu, mais il est en voie de réintroduction grâce à l'amélioration des méthodes d'aquiculture. Depuis le démembrement de l'Union soviétique, le braconnage s'est accéléré de manière dramatique en Europe de l'Est et dans les régions de la mer Noire et de la Caspienne. Toutes les espèces d'esturgeons, à l'exception de deux, sont considérées en danger par l'UICN; six sont "Gravement menacées d'extinction", huit sont "Menacées d'extinction", six sont "Vulnérables" et une est jugée à "Faible risque", mais presque Menacée.

 

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